Conséquences dans les Pyrénées-Atlantiques


Forêts

La forêt de montagne a particulièrement souffert, bien plus que lors du passage de la tempête Klaus en janvier 2009. Pour la forêt publique, l'ONF estime en tout entre 40 000 et 45 000 m³ le volume d'arbres, sapins et hêtres en majorité, mis à terre dans les Pyrénées-Atlantiques. En vallée d’Ossau, huit arbres remarquables séculaires (plantés à l’époque de Napoléon III), séquoias notamment, n'ont pas résisté à la tempête. Plus inquiétants, de nombreux cours d’eau et torrents de montagne sont obstrués par les très nombreuses chutes d’arbres. Des embâcles sont à redouter en cas de crue ; leurs ruptures pouvant entraîner une vague déferlant vers l’aval.

 

Habitations

Dans le département, des centaines de sapeurs-pompiers ont été mobilisés. Près d’un millier d’interventions ont été enregistrées, notamment pour des dégâts aux toitures. Les granges et bâtiments agricoles ont particulièrement souffert. Nombreuses sont les toitures en bac acier qui n’ont pas résisté aux assauts répétés des fortes rafales. Pour les habitations traditionnelles, les ardoises ont parfois volé mais les toits emportés ont été plus rares, à l’exception de la toiture de l’église de Lys qui a été littéralement décapité.

 

Activités économiques

Les dommages majeurs aux forêts ont également des répercussions sur l’activité économique et touristique. Le parc Accrobranche de la Vallée d’Aspe est dévasté et celui d’Aramits fortement endommagé. Plus haut sur les versants, à la notable différence de certains sites des Hautes-Pyrénées (cf. revue de presse ci-dessous), les trois stations de ski alpin du haut Béarn ont été relativement épargnées. Par contre, la station de ski de fond d’Issarbe a durement souffert.

Les plus touchées restent les activités agricoles. De très nombreux bâtiments agricoles ont été détruits ou endommagés. Ce fut le cas à Escot où un jeune berger a tout perdu. A Bedous, le toit d’une grange s’est effondré sur les animaux tuant un veau et quelques brebis.

 

Infrastructures et vie quotidienne

Au plus fort de la tempête, 18 000 foyers se sont retrouvés sans électricité en Béarn. Les lignes électriques ont été arrachées et certains poteaux ont même plié sous la violence des vents. Les coupures de téléphone ont également été nombreuses. Ce fut le cas notamment pendant tout le week-end pour le village d’Arette. Le réseau routier secondaire était parfois impraticable, de nombreux arbres déracinés bloquant la circulation.

 

D'autres photos sont en ligne dans la photothèque du site.


Revue de presse pyrénéenne

Chiffres clés

 

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